Je veux être mon propre patron !

Et oui ! Pour ceux qui ont connu les joies du salariat (et il y en a un certain nombre), la relation avec la hiérarchie est quelque chose de spécial. Pourquoi ? parce que c’est cette hiérarchie qui décide si vous allez gagner plus d’argent, si vous allez travailler près de votre domicile, si vous allez faire quelque chose d’intéressant, etc… alors que vous, vous devez obéir.

Trop c’est trop ! Marre de subir cette dépendance vis-a-vis de la hiérarchie ! C’est décidé, dorénavant : c’est vous le patron !

… et c’est peut-être le coup de pouce qui vous aidera à basculer dans le monde des entrepreneurs.

Et là, c’est le triple effet Kisscool.

1. La fierté

Vous êtes gonflé à bloc, à chacune de vos représentation publique, vous rougissez de plaisir en lâchant, d’une manière faussement naturelle « Moi ? oh, moi je monte ma boite, je suis mon propre patron » !

Mais attention, cet effet est de courte durée.

2. La réalité

Vous êtes votre propre patron, oui… Non seulement vous n’arrivez même pas à vous lever le matin, mais en plus, vous allez bientôt être à court d’argent !

Vous avez beau essayer de vous convaincre que tout va bien, que tout se déroule comme prévu (mais qu’est ce que vous aviez prévu déjà ?), vous commencez à vous sentir perdu.

C’est facile d’avoir des idées quand on est sur un chemin tout tracé… sauf que là, vous êtes nulle part et quasiment tout seul (ou avec votre/vos associés) … Personne pour vous imposer de deadline ni vous dicter la voie à suivre… et pour couronner le tout vous croulez sous la paperasse !

Et là, vous rêvez d’avoir un patron que vous pourriez blâmer à votre place.

Cette étape dépend directement de votre rapidité à vous sortir les doigts du cul. Si vous n’êtes pas assez réactif, au revoir.

3. L’action

Ça y est, vous vous décidez enfin à prendre vos responsabilité… Oui, vous allez devoir taper aux bonnes portes, vous entourer au maximum, surtout arrêter de vous contempler et avancer ! Car vous venez de le comprendre : le temps n’est pas votre ami. Vous avez passé la première tempête, vous écopez votre navire, écrémez l’équipage (oui, souvent des associés sautent) et foncez ! Vous êtes votre propre patron, oui, mais cela n’a aucune plus importance pour le moment, vous pourriez être le balayeur du pont pourvu que ça fasse avancer votre navire. Ce qui vous rend fier en société maintenant, c’est de raconter vos difficultés et comment vous avez réussi à les surmonter avec succès. Même si tout ça ressemble à un dessin animé Walt Disney, sachez que ça ne fait pas tout et que d’autres drames sont à venir.

Enfin, pour conclure, gardez en tête l’essentiel : être son propre patron implique que vous deveniez un jour ou l’autre le patron de quelqu’un d’autre…

… mais ça, c’est une autre histoire, père castor. Bref, si vous avez besoin de plus d’informations ou d’autres articles bien détaillés à ce propos vous pouvez cliquer ici.

Partager